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Agé de 17 ans, Gérard se met à travailler d’arrache-pied sur son premier djembé. Ses maîtres se nomment Mamady Keïta ou Famoudou Konaté, mais aussi Adama Dramé, Soungalo Coulibaly, Abdulai Bangoura ou Sékou Camara, entre autres. Il reproduit les sons, apprend les rythmes, analyse les variations, décortique les styles, de façon à élaborer les siens propres. Ce travail acharné finit par payer lorsque Gérard intègre Ayigafrik, la troupe de danses africaines traditionnelle et contemporaine du chorégraphe Assou Ayigah. D’abord accompagnant, il anime ensuite aussi les ateliers de percussion, et est peu de temps après promu au rang de djembé solo. Depuis la fin de cette expérience et son retour en France, Gérard a sévit (et sévit toujours) dans plusieurs groupes de musique, et enseigne le djembé, individuellement ou en groupe. Il ne se limite par ailleurs pas à cette seule percussion. Sa palette comprend des instruments du monde entier, de l’Amérique Latine (congas, bongos, cajon) à l’Australie (didgeridoo), en passant par l’Europe de l’Ouest (bodhran), le Moyen-Orient (derbouka), et bien sur l’Afrique de l’Ouest (djembé, tama, udu, djidunun), et bien d’autres... Sa souplesse, tant technique que stylistique, fait de lui un musicien efficace et capable de s’adapter à tous les styles de musique.