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C'est toujours un peu surfait l'exercice de la bio, on se compare, on s'étalonne, on se vend, on se vante, on s'affirme...On mesure le poids des bagages, et comme souvent, le bilan est trop lourd pour franchir la frontière. Trop de rage, trop de larmes, trop de pop-songs et de bruit.
Les CORTES ne valent pas mieux. Romantiques et trash, graisseux et pop, ils soignent leurs paradoxes. Élevés au rock, a l’école des Pixies, de Nirvana, d’Experience et de Noir Désir, dès que le combo monte sur les planches, le doute n’est plus de mise. C’est de rock qu’il s’agit, le rock des nuits blanches et des bars enfumés, des filles au lipstick trop marqué et à l’alcool lourd, celui d’une génération éternellement adolescente. Des histoires d’amours foireuses parce que trop faciles, où fantasme et frustration s’emmèle. Sur les chemins de traverses,Cortes fusionne a chaud, du sexe, de la colère, de la rage, de l’amour, et les chroniques du manque.
Une énième histoire de rock’n’roll ? Sans doute oui, mais la grâce de la mélodie, la fureur et la rage, les larmes et les secondes de bonheur partagées, les histoires d'écorchés vifs et les histoires sans lendemain...
Cortès ne raconte pas ces histoires, Cortès les vit. Rock. Vite et fort avec ces éclairs de flamboyance dont les rock-critiques aiment à conter la légende. Après. Pourtant les trois kids des faubourgs sont ici et maintenant comme leur musique, intemporelle et contemporaine.
Electrique par essence, par évidence furieusement blanche comme la colère. Bande son d’un road movie urbain et immobile la musique des CORTES n’invite pas au voyage, elle s’impose. De force.
Créé en 2005, fusion en trio d’un passé scénique et discographique chargé pour chacuns, Cortes part écumer les routes et la scène avec un premier E.P. 6 titres “Chemin de NerFs”.
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